Commentaires de Georges Decerier, fondateur du Quick Soccer
en aréna, Président de l’association PRO SOCCER ARENA, sur la création de la Conférence Nationale du sport.
Georges Decerier : "Chacun connait ma courtoisie, ma
volonté positive, mon profond respect de la Démocratie, mon intérêt majeur aux
évolutions sociétales et à l’intérêt général, enfin les fondements de ma culture havassienne : Réflexion,
analyse prospective, évaluation, , solution concrète et pragmatique,
action.
Il m’est donc apparu nécessaire d’en relever et de commenter certains éléments."
Il m’est donc apparu nécessaire d’en relever et de commenter certains éléments."
·
c 1- Cette
Conférence nationale du sport a pour mission d'organiser la concertation entre
l'Etat, les collectivités territoriales, le mouvement sportif et le monde
économique pour favoriser la cohérence de leurs actions respectives dans
le développement et la promotion du sport.
Monsieur le député Jean François LAMOUR, nouveau membre de cette conférence ainsi que tous les ministres et secrétaires d’état qui depuis furent à la tête du ministère pourraient ressortir les dossiers que nous avions adressés ou présentés sur une organisation, reflet de l’économie du sport, cohérente et mutualisée que nous avions modélisée. Ils intégraient déjà tous les acteurs et investisseurs du sport.
·
2- Sept représentants du mouvement sportif, désignés par le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF)
Malgré les déclarations de dirigeants CNOSF qui reprennent ce que nous, avec d’autres, présentions comme une vraie politique sportive du 21e siècle , devrions- nous néanmoins comprendre qu’au final seuls les sports que le CNOSF reconnait, et qui payerons des cotisations à cet organisme auront droit de cité en France . Toute innovation sportive et les sports de proximité, grands enjeux dans le choix actuel et futur des politiques sportives des collectivités devront alors se privatiser. Rappelons que déjà dans la constitution de l’Assemble du Sport mise en place il y a presque un an jour pour jour par Chantal JOUANNO, un membre du CNOSF aurait demandé d’écarter les représentants des sports émergents afin de ne pas polluer les débats.
2- Sept représentants du mouvement sportif, désignés par le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF)
Malgré les déclarations de dirigeants CNOSF qui reprennent ce que nous, avec d’autres, présentions comme une vraie politique sportive du 21e siècle , devrions- nous néanmoins comprendre qu’au final seuls les sports que le CNOSF reconnait, et qui payerons des cotisations à cet organisme auront droit de cité en France . Toute innovation sportive et les sports de proximité, grands enjeux dans le choix actuel et futur des politiques sportives des collectivités devront alors se privatiser. Rappelons que déjà dans la constitution de l’Assemble du Sport mise en place il y a presque un an jour pour jour par Chantal JOUANNO, un membre du CNOSF aurait demandé d’écarter les représentants des sports émergents afin de ne pas polluer les débats.
·
3- cette Conférence compte 32 membres mais aucun de la société dite "civile"
3- cette Conférence compte 32 membres mais aucun de la société dite "civile"
Cette réduction drastique semble avoir pour but l’efficacité mais sa constitution ressemblerait plus à un « entre soi ». Taire un fait, n’a jamais signifié qu’il n’existe pas.
L’absence
de la société civile parait étonnante compte tenu d’une part des enjeux
sociétaux du sport que rappelait encore dans son préambule l’Assemblée du Sport et notamment concernant
le sport pour tous et d’autre part, fort désagréable pour l’investissement en
temps et argent des bénévoles des associations sportives non délégataires dans
l’exception française.
On pourrait donc se poser la question : Est-ce que le
Comité Olympique est devenu, comme dans un autre pays, le véritable ministère
des sports ? ,
Pour avoir œuvré de manière désintéressée
dans le cercle d’un ministre de Raymond
BARRE, je pensais comme Jacques ATTALI que « l’État est, en principe, en charge
du très long terme. Sa vocation est d’innover ». Mais, je suis aussi amené
à commencer à partager les autres
conclusions de cet homme d’influence
auprès de plusieurs Présidents de la République :
« En réalité, l’État a peur du pouvoir. Il s’en débarrasse sur des
autorités autonomes et autres comités consultatifs (sic) » et de citer nombre d’exemples. Il semble en avoir une nouvelle forme de preuve avec le
sport.
« RIEN N’EST CONSTANT SAUF LE CHANGEMENT »
Issus des évolutions considérables apparues il y a près de 20 ans, transformant le sport en une ressource sociale, économique et territoriale, indispensable à la "bonne conduite" de tout projet d'action publique ont émergé dans le monde et en France des pratiques pouvant apporter de nouvelles solutions, pour nombre de collectivités locales, au problème de la recherche de stratégie sportive dans le domaine de la compétition et du positionnement au regard des potentiels sportifs locaux .
Ces innovations sportives ludiques à passerelle compétitive
répondant à la fois à ces attentes et proposant des organisations innovantes
mettant en synergie tous les acteurs et financeurs dans une nouvelle gouvernance, on comprendra l’intérêt qu’elles ont suscité au
ministère et parmi certains de ses fonctionnaires :(nomination d’un
chargé de mission, Etat généraux des sports urbains sous Rama YADE, journées de
travail au ministère).
Cependant, ce fut plutôt un tango avec un pas en avant et deux en arrière ne permettant pas de bénéficier d’une vision stratégique même à moyen terme et d’une audience active auprès des collectivités. Ces dernières étant souvent frileuses même face à des propositions de partenariat même relevant de l’intérêt général bien compris. Si un nouvel intérêt du ministère se dessine avec la nomination prochaine d’un chargé de mission aux sports émergents, on pourrait croire que ces atermoiements furent voulus afin de permettre à certaines importantes institutions de développer leur lobbying à tous les échelons des décideurs nationaux et de préserver des pré-carrés.
Cependant, ce fut plutôt un tango avec un pas en avant et deux en arrière ne permettant pas de bénéficier d’une vision stratégique même à moyen terme et d’une audience active auprès des collectivités. Ces dernières étant souvent frileuses même face à des propositions de partenariat même relevant de l’intérêt général bien compris. Si un nouvel intérêt du ministère se dessine avec la nomination prochaine d’un chargé de mission aux sports émergents, on pourrait croire que ces atermoiements furent voulus afin de permettre à certaines importantes institutions de développer leur lobbying à tous les échelons des décideurs nationaux et de préserver des pré-carrés.
(CNOSF) La conférence tenue ce 20 novembre posait notamment la question fondamentale de la place du mouvement sportif dans la gouvernance du sport, nécessairement liée à celle du financement.
« Quand la disette vient, le maître, qu’il soit seigneur, voleur ou vilain, est celui qui a la clé du grenier à grains. » proverbe. Prosaïquement, il s’agit de la stratégie de l’entonnoir.
Cette approche est complétement contre-productive à tous les niveaux, même économique. Il suffit de lire les déclarations d’un équipementier concernant le foot à 5 (structures privées), concurrent du Quick Soccer en aréna: «Notre business passe par l'accroissement de la pratique, mais la France manque de réseaux réellement nationaux pour passer à la vitesse supérieure». (L’Equipe). Face à ces quelques structures privées, le Quick Soccer propose une stratégie en profondeur, valorisant les 5 000 structures multisports déjà installées en France (plus de 50 Millions d’Euros investis) et les 15 000 en Europe. Un vrai réseau à fort potentiel.
Ceci appelle d’autres questions dont quatre principales :
celle de l’intérêt général face aux chapelles, l’équité des traitements
étatiques dans le sport, le statut des
innovations sportives et de leurs pratiquants en France dans les instances
sportives et au regard du ministère, la primauté des institutions juridiques du
sport sur le champ des juridictions
ordinaires françaises.