27 avril 2011

GOUVERNANCE DU SPORTS

Le Télégramme : Interview de Madame Jouanno, ministre des sports – 19 avril 2011

- Madame la ministre, quelles sont vos priorités au gouvernement?
- Madame JOUANNO : Ce qui m'a frappée en arrivant au ministère, c'est le problème de gouvernance globale du sport, avec un fonctionnement en tête-à-tête avec le mouvement sportif. Hors, les premiers investisseurs, ce sont les collectivités, qui n'ont justement pas de place dans ce système de décisions. Par rapport à ce mouvement sportif, nous nous renvoyons la balle, considérant un manque d'adaptation des deux bords, avec ce vieux système de la délégation des services publics. C'est-à-dire que si une fédération n'assume pas ses obligations d'intérêt général, moi, la ministre, je ne peux pas sanctionner. C'est pour cela, que j'ai mis en place «L'assemblée du sport». Et j'espère, c'est un autre point, mieux répondre à la demande des citoyens. Nous constatons que près de la moitié* des sportifs français pratique en dehors des clubs

C'est dommage car nous perdons toute la notion collective d'un club. Je vais interroger les populations par plusieurs initiatives croisées et départementales.
(*En réalité, c’est plus, variant selon les disciplines* - NDLR – études Pro Soccer Arena .Exemples : pratiquants rugby : 30% de non licenciés ; pratiquants ballon au pied : + de 500% de non licenciés)

Quick Soccer en arena : nouvelle offre de gouvernance
C’est pour cette raison que nous proposerons à nouveau notre approche de gouvernance modélisée en 2002, prenant en compte ces constats déjà évident à cette date et présentée au ministère des sports en 2006.

Il est fort probable comme l’avait exprimer Madame Rama Yade, alors secrétaire d’état aux sports, qui n’existe par qu’un modèle d’organisation sportive pour répondre aux besoins nationaux et aux nouvelles consommations sportives.